Véritable emblème de notre région son arrivée dans le vendômois est mal définit, mais il remonte sans doute à Geoffroy Martel vers 1030 avec la construction de la Trinité à Vendôme. Sont développement remonte vers 1890 au moment du phylloxéra où il fût exclusivement replanté, avec l’arrivée aussi du palissage sur fil de fer et piquets d’acacia.

L’ampélographie le décrit comme vigoureux et fertile s’épuisant rapidement. Il serait issu d’une vigne primitive d’Anjou ou du Saintonge qui poussait à l’état sauvage à travers les fourrés. Bourgeonnement cotonneux blanc à liseré carminé. Feuille orbiculaire, vert foncé, épaisse et finement bullée.

Cépage beaucoup décrié dans les années 60/70, en effet avec l’arrivée de l’engrais il peut produire énormément et devenir très sensible aux maladies.

Au contraire, dans un mode de culture biologique il est très résistant dans notre région aux maladies.  Il produit des vins fruités, équilibrés et puissant.

Toute sa typicité s’exprime comme nulle part ailleurs par ses notes d’épices poivrées et safranées, apportées par cette molécule, la rotundone, à la concentration très intense en Vendômois.